Extrait du "Parcours de chercheurs" de Jean Faucher, chercheur en génie électrique, professeur émérite de l'Institut national polytechnique de Toulouse.
Jean Faucher a consacré une partie de son activité de chercheur à l'étude du traitement de l'information pour la modélisation, la surveillance et le diagnostic des machines électriques. Par goût et grâce, notamment, à son expérience passée d'expatrié, Jean Faucher a été chargé des relations internationales de l'INPT. Les machines à réluctance variable ont été l'objet principal de son doctorat d'Etat soutenu en 1981. Durant 13 ans, il a été, au sein du Laboratoire LEEI de l'ENSEEIHT, responsable du groupe de recherche sur la commande par calculateurs des ensembles machines-convertisseurs. Au cours de sa carrière, il a, par ailleurs, présidé le jury de l'agrégation de Physique Appliquée.
SCRIPT : "Un télégramme est arrivé de l'ancien patron du laboratoire dans lequel j'avais fait ma thèse docteur ingénieur, Max MARTI qui m'a dit " j'ai un poste d'assistant et j'aimerais que tu le prennes si tu le veux. " J'ai dit " d'accord, ça m'intéresse, c'est Toulouse, Toulouse me plait, mon épouse est toulousaine, le labo me plait et ensuite le job, le job m'intéresse. Assistant, j'étais un petit peu inquiet pour l'enseignement, ce n'était pas, a priori, ma tasse de thé. Il s'agit d'un laboratoire dont le nom est le Laboratoire d'électrotechnique et d'électronique industrielle. Dans les années fin 70, l'informatique a pris de l'importance et on s'est retrouvé à vouloir utiliser cet informatique pour traiter de l'information, mais aussi pour faire de la commande des machines et donc un groupe s'est mis en place qui est un groupe commande. L'informatique de commande est arrivé à une certaine maturité et il était maintenant, non seulement envisagé, mais parfaitement courant, d'utiliser des micro-ordinateurs, des micro processeurs pour effectuer des commandes de processus ..."