J'écris ces quelques lignes tout en découvrant les images que j'ai prise du concert d'Amiina Lundi soir au Point Ephémère. Je me trouve dans un tourbillon d'émotions, désarmé face à tant d'éclat, de grâce, de poésie, d'élégance, de simplicité. Et aussi, par cette candeur qui émane de chacune d'entre elles et qui feraient baisser la garde aux plus blasés d'entre nous.
C'est un voyage délicat au pays des sens et de la vie, voire de l'enfance, avec les plaisirs simples et les émotions spontanées qui y sont liés. C'est définitivement un monde très personnel et envoûtant que ce quatuor féminin islandais nous propose. Un monde ouvert et apaisant, qui nous touche, nous étreint puis nous émeut, abattant ainsi les remparts de la forteresse émotionnelle que l'on s'évertue tous à bâtir. Pour nous protéger, pensons nous.
Je les aime ces filles. Ce sont des fées. Enchanteresses, envoûtantes, avec un talent qui ne semble pas leurs peser tant il leurs semble inné. Tous ces sourires, voire ces rires qu'elles s'échangent témoignent d'une complicité évidente et d'un réel bonheur de fonder ensemble leur univers fait de se sons de xylophone, de scie musicale, de clochettes, etc...
Bref, il faut vite se rendre à l'évidence : ces filles n'ont apparemment pas idée du talent qu'elles ont.
A nous de leur faire savoir.
Les images en image.

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