Le très libéral prix Nobel de littérature Mario Vargas Llosa aux premières loges pour constater le désastre des politiques du FMI l’a bien expliqué :
« Sans un ordre légal strict qui garantisse la propriété privée, le respect des contrats et un pouvoir judiciaire honnête, capable et totalement indépendant du pouvoir politique, l’économie de marché est une pure farce, c’est-à-dire une rhétorique sous laquelle se poursuivent les exactions et la corruption d’une minorité privilégiée aux dépens de la majorité de la société. …/… le libéralisme n’est pas la libération des prix et l’ouverture des frontières à la concurrence internationale, mais la réforme intégrale d’un pays, sa privatisation et décentralisation à tous les niveaux et le transfert à la société civile — à l’initiative des individus souverains — de toutes les décisions économiques. » (1)