Le cuivre est un élément recyclable à l'infini sans perte de propriétés physiques électriques et mécaniques. De plus à l'instar de l'aluminium, la production de la matière première secondaire requiert beaucoup moins d'énergie que celle nécessaire à la production de cuivre primaire issu de l'extraction.
Avec une demande mondiale qui ne cesse d'augmenter, la filière du recyclage a donc du potentiel d'autant qu'elle est aussi en mesure de produire des alliages à haute valeur ajoutée. Les cupronickels, (cuivre-nickel), cuprosiliciums (cuivre-silicium), ou autres cuproaluminiums (cuivre-aluminium) sont autant de métaux affichant des caractéristiques mécaniques (dureté et résistance au frottement) et chimiques (résistance à la corrosion) intéressantes.
Investissements importants
Pourtant, l'activité de recyclage du cuivre mobilise de gros moyens financiers. Des besoins en fonds de roulements et en trésorerie importants que les groupes purement financiers apprécient peu. Installée depuis plus de cent ans dans la Sarthe (72), l'usine M.Lego employant 110 personnes était par exemple promise à la faillite après que son propriétaire avait décidé de s'en désengager définitivement. Une fermeture évitée de justesse avec la reprise par le groupe Français Aurea spécialisée quant à lui dans l'activité du… recyclage.