Airparif, l'association agréée de surveillance de la qualité de l'air (AASQA) pour la région Ile-de-France, a présenté une étude déterminant l'origine des particules fines (PM2,5). Objectif : quantifier la part de particules en suspension produite localement de celle provenant des régions avoisinantes, ainsi que les principales activités contributrices.
L'étude, menée de 2009 à 2011 en partenariat avec le Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE) et avec le soutien financier de l'État, de la Région Île-de-France et de la Ville de Paris, se base sur la méthode développée à Berlin (Allemagne).
90.000 analyses chimiques de filtres issus de 6 sites franciliens ont été effectuées pour "aider à l'identification de mesures appropriées pour faire baisser les teneurs en particules dans l'environnement".
Résultat ? Si le transport automobile constitue indiscutablement la première source d'émission avec les véhicules Diesel (malgré la généralisation des filtres), le chauffage au bois émerge du bruit de fond. En cause, la combustion incomplète en cheminée.