Mr le président, J’ai honte aujourd’hui de voir, malgré cette volonté dont vous m’avez fais part que vos collaborateurs vous inscrivent toujours dans la même politique discriminatoire raciale, ethnique et tribale. La grande victime de cette honte est la communauté noire. Vous l’ignorez peut être, mais elle est encore victime des recrutements, victime de la ségrégation, victime de sa couleur, victime de ses langues, victime de sa croyance, victime de la volonté divine qui la fait naitre sur ce désert béni, victime de ses propres frères de religion qui le regardent comme athée et surtout victime d’une oppression qui ne dit pas son nom.