Tes beaux sentiments en hologrammes
Ont fait de moi tout ce que tu voulais
Tu te fous de ce qu’est ma vie
Tu te fous de c’que tu m’as fait
Noyant mes mains qui m’étranglent
Demain tu dois disparaitre
Regarde-toi, je hais tout c’que tu es,
Regarde-moi, je hais c’que tu m’inspires.
Blessante et froide tu es sans sentiments
Tu n’épargnes pas tu es radicale et sanglante
Sur tes lèvres fleurit un beau rictus
Dans ta bouche, des phrases à en vomir
Je m’sens tomber dans un gouffre infini
Je m’vois m’tuer et je te vois sourire.
J’ai cru en quelque chose de virtuel
Un vent tout chaud, comme un Sirocco
Je me perds au milieu des brises
Je te perds sans t’avoir jamais eu
Laisse-moi m’éteindre, toi qui ne ressens rien
Laisse-moi partir, tu n’en seras pas triste.
Tu n’es ni chaude ni froide pas même tiède
Invisible, incolore, sans gout et sans matière
Sur mon cœur, tu laisses un pli amer
Dans mon corps, le vent a tout détruit.
Impassible, tu as pillé mon âme
De ta flegme, tu as ruiné mes jours.