Très tôt,des polémistes antimusulmans comme 'Abd al-Masih et al-Kindi(III è - IX è siècle) ont compris que les variantes reconnues dans le coran étaient autant de traces d'étapes dans la composition du texte. Que l'argument ait porté,il suffit pour le constater de voir la rage d'un Ibn Hazm à ce sujet,qui se traduit par une diatribe parfaitement insignifiante. Par conséquent la canonisation de sept,puis dix,puis quatorze "lectures coraniques"montre bien l'embarras de la théologie musulmane devant cette donnée,embarras qui n'a été surmonté que par action "politique" de destruction de tous les codex(coran)divergents du codex officiel,dit " de Utman " - caractère politique que la traduction reconnait candidement - prolongée durant des siècles par un travail de persuasion de chaque croyant qu'il était non seulement juste mais méritoire de dénoncer toute variante.
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