L'information a été confirmée : l'arme qui a servi à tuer les militaires à Toulouse, ce dimanche et à Montauban ce jeudi, est la même. Michel Valet, le procureur de la ville de Toulouse, l'affirme : "le lien a été fait de façon certaine entre les faits de Montauban et les faits de Toulouse". "Toutes les pistes restent envisagées", a-t-il aussitôt ajouté. Il a aussi précisé que le tireur était "très déterminé" et avait visé ses victimes à la tête. A l'évocation de l'hypothèse d'un crime raciste, puisque trois des militaires tués étaient d'origine magrébine, le procureur a simplement répondu : "ce sont tous des citoyens français". Quant à la possibilité de motivations terroristes portées par la présence de la France en Afghanistan, là aussi, tout peut être envisagé. Ce vendredi, une cinquantaine d'enquêteurs reste mobilisée sur cette affaire.