Mais le plus grand enjeu du redressement, c’est de retrouver la confiance. La confiance, clé du redressement, qui doit unir le peuple des citoyens et les dirigeants à qui il confie pour un moment la charge de le conduire.
En France, la confiance s’est affaiblie. Le « tous pareils » est devenu, avec le haussement d’épaules qui l’accompagne, la réponse type aux déclarations politiques.
C’est pourquoi je règlerai de manière définitive la question de la moralisation de la vie publique.
Elu Président de la République le 6 mai, j'organiserai le 10 juin, jour du premier tour de l'élection législative et en même temps que celle-ci, un référendum de moralisation de la vie publique en France. Je soumettrai aux Français directement les questions irrésolues depuis tant d’années :
Je mettrai fin au cumul des mandats pour les députés et je les limiterai pour les sénateurs.
J’obligerai les parlementaires à siéger effectivement dans leur assemblée et ils ne pourront voter que s’ils sont présents.
Je modifierai le mode de scrutin des députés pour qu’enfin tous les courants d’opinion puissent être représentés au Parlement.
Je réduirai le nombre de députés à 400, et je réduirai aussi le nombre de sénateurs.
Je reconnaîtrai le vote blanc comme un suffrage exprimé à toutes les élections.
Je renforcerai l’obligation de parité pour que l'on sorte enfin de cette anomalie qui met la France à la 61ème place parmi les pays du monde pour la place des femmes dans la vie publique.
Je mettrai fin aux dérives du financement de la vie publique en supprimant la myriade de micro-partis individuels ou de complaisance.
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