Amoureux de la nature, de la campagne, du cyclisme, de l’esprit de conquête et de la dimension épique de la vie, Jean-Louis Murat déteste les bruits des villes et voit partout des salauds aux oreilles bouchées. Son regard sur notre monde est pour le moins acéré, que ce soit à propos des médias, de la politique, de l’économie, de l’art, y compris The Artist et Intouchable qu’il vilipende gaiement.
Côté travail, loin de la chanson expérimentale, il fait une musique centriste, « pour le bien des organes », dit-il : le cerveau, le cœur, l’estomac. Il joue, chante et parle avant de réfléchir, en laissant les forces se déployer comme il se doit : « Il faut balancer avant de réfléchir. On fait ce qu’on a à faire instinctivement – et après on voit le résultat des dégâts. »