Droit de vote des étrangers : Claude Bartolone compte sur le soutien d'une partie de la droite

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Claude Bertolone est l'invité de [Questions d'info->http://www.lcp.fr/emissions/questions-d-info].

Il revient sur la promesse de campagne de François Hollande sur le droit de vote des étrangers aux élections locales qui passe par une modification de la Constitution. Cette réforme importante se fait par un vote au Congrès (réunion de l'Assemblée et du Sénat) avec une majorité au 3/5.

Les socialistes ne disposent pas de cette majorité. Mais pour Claude Bartolone, "il va falloir le tenter". Pendant la présidentielle, Nicolas Sarkozy s'était déclaré contre cette mesure. Le nouveau président de l'Assemblée compte néanmoins sur le soutien d'une partie de la droite : "Je n'oublie pas qu'il doit y avoir un certain nombre de députés de droite qui doivent encore avoir à l'oreille les engagements qui ont été pris à l'écrit par le précédent président de la République".

Effectivement, Nicolas Sarkozy a changé d'avis sur cette mesure : il y était favorable dans [son livre Libre->http://desintox.blogs.liberation.fr/blog/2012/04/droit-de-vote-des-%C3%A9trangers-sarkozy-toujours-amn%C3%A9sique.html] datant de 2001. Claude Bartolone lance donc un appel à la droite : "autant revenir aux origines !".

Quel calendrier ?

"Il faut que ce chantier puisse donner des résultats avant les prochaines municipales" (soit en 2013) indique-il.

Et à la question de recourir à un référendum si la majorité au Congrès n'est pas atteinte, il répond : "Nous verrons, mais je ne veux pas que l'on tombe devant la facilité institutionnelle".

Une réforme indispensable

"Il faut montrer que cette promesse est indispensable pas seulement pour les immigrés qui sont depuis longtemps dans le pays, mais pour leurs enfants qui sont français" estime Claude Bartolone en rappelant que "pour un certain nombre d'eux", "ils portent encore la souffrance du traitement qui a été réservé à leurs parents". Et d'ajouter : "un certain nombre de ces immigrés ne rentreront plus jamais dans leur pays d'origine, c'est pour ça que je suis très attentif à cette mesure".

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