402, et peut-être 600 de plus. Sur un total de 1500 employés, c'est toute l'usine de pneumatiques Goodyear d'Amiens-nord (Somme) qui est menacée. Hier, la direction a annoncé la mise en oeuvre d'un plan de licenciement de 402 personnes, à la suite de l'échec des discussions pour faire travailler les équipes sur un rythme de 4X8 heures. A la CGT, montrée du doigt par la direction comme responsable de cette situation, on affirme que si la réforme du temps de travail avait été actée, ce sont autant de départs qui auraient été provoqués. Le maire PS et président de la communauté d'agglomération Gilles Demailly s'inquiète, lui, des conséquences. Tant sur l'emploi que sur la vocation industrielle de la région, si proche de l'aéronautique de Méault et de la construction automobile de Valenciennes. Au cours d'une conférence de presse, l'élu en a appelé «jusqu'au Premier ministre et au gouvernement», pour défendre le 2e pôle européen de fabrication de pneus.