Théâtre Mogador (Paris IXe), jeudi 5 février 2009. Le Medef tenait ce matin son assemblée générale annuelle. Dans son discours, Laurence Parisot avait donné le ton : offensif. Tout en soutenant le plan de relance de Nicolas Sarkozy, elle a réclamé un assouplissement des modalités de licenciement économique et a rejeté toute intervention de l'Etat dans la gestion des entreprises et la rémunération des patrons. La présidente de l'organisation patronale s'exprimait avant l'intervention télévisée du président de la République. Dans les halls du théâtre, les patrons présents saluaient plutôt les aides apportées par le gouvernement pour faire face à la crise. La plupart apprécient le dynamisme du chef de l'Etat qui «bouscule les codes» de l'entreprise et agit «comme l'on voudrait pouvoir agir au sein d'une entreprise». Entre discipline et liberté, ils sont en revanche plus divisés sur la question -épineuse- des salaires des PDG.