Les révélations de Didier Vinolas, ancien collaborateur du préfet Erignac -l'existence de deux personnes impliquées dans le meutre du haut fonctionnaire, en 1998, qui seraient «peut être» toujours dans la nature - ont pesé lourd lors de la reprise des débats de la cour d'assises spéciale de Paris, lundi 16 février, devant laquelle Yvan Colonna est rejugé en appel. En marge de l'audience, la défense du berger de Cargèse a mis en accusation la procédure, le parquet et le président de la cour d'assises de leur avoir caché des pièces du dossier, et notamment deux lettres que Didier Vinolas a écrit au procureur général de Paris et au président de la cour d'assises, demandant un supplément d'information qui pourrait entraîner le report le procès.