Mardi 18 août. 21h45. Une cinquantaine de jeunes Afghans, qui avaient pris l’habitude de se réfugier derrière les barrières d'un jardin municipal, le square Villemin, entre le canal Saint-Martin et la gare de l’Est, ont dû quitter les lieux. Comme chaque soir, pourtant, les réfugiés avaient commencé à s’installer pour la nuit.
Pour la ville de Paris est net, l’occupation nocturne n’est désormais plus possible.
Les CRS, sur place dès 20 h 30, ont dû se relayer toute la nuit, aidés d’un maître-chien, pour boucler le square. Depuis de nombreux mois, les exilés afghans étaient en effet des dizaines à venir dormir ici au pied des toboggans. Principalement des jeunes, échoués à Paris depuis la fermeture du centre de Sangatte (Pas-de-Calais) en 2002.