Ils étaient entre 1 000 et 2 000 enseignants et lycéens de la banlieue Est de Paris à défiler mardi à Paris jusqu'aux abords du ministère de l'Education nationale pour réclamer des postes et dénoncer les réformes de la formation et du lycée. Parmi eux, des profs de Seine-Saint-Denis, en grève depuis fin janvier pour dénoncer leurs conditions de travail, mais aussi ceux des lycées
Darius-Milhaud au Kremlin-Bicêtre, d'Adolphe-Chérioux à Vitry-sur-Seine et de Guillaume-Apollinaire à Thiais, trois établissements du Val-de-Marne où de graves incidents ont eu lieu récemment. A la suite de l'agression, jeudi, d'un élève à Thiais, Luc Chatel a annoncé la tenue d'Etats généraux de la sécurité à l'école. Une proposition qui ne convainc pas.