Bernard Werber est un écrivain à succès (environ 20 millions d'exemplaires vendus dans le monde) mais visiblement inquiet. L'auteur de la trilogie des Fourmis, présent au Salon du Livre vendredi midi pour un débat et une séance de dédicaces, dénonce notamment la littérature réaliste et biographique. Dans la bouche de Werber, cela donne littérature « chiante » et nombriliste, en opposition à son œuvre dans laquelle l'auteur souhaite défendre l'imaginaire, « où l'on peut inventer d'autres mondes et parler de personnages qui n'existent pas... ».
Principales cibles visées par l'écrivain ? Les prix littéraires – notamment le Goncourt-, les éditeurs mais aussi les médias, coupables selon lui de ne faire que la promotion d'ouvrages supposés élitistes. Au sein d'un collectif baptisé « la Ligue de l'imaginaire », Bernard Werber entend défendre l'imaginaire et combattre les préjugés qui entourent, selon lui, la littérature populaire.