Un an jour pour jour après l'enlèvement en Afghanistan des journalistes Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, une centaine d'anonymes se sont rassemblés sur le parvis de l'Hôtel de Ville à Paris. Dans la foule, certains se disaient «très émus», parfois jusqu'aux larmes. Florence Aubenas, présidente du Comité de soutien aux deux reporters de France 3, a souligné combien il était important de ne pas les oublier : «On se demande toujours à quoi ça sert (de se mobiliser, ndlr). J'ai été détenue en Irak. Je suis revenue. Ca sert à ça», a-t-elle déclaré. Arlette Taponier, la mère de Stéphane, a de son côté interpellé les pouvoirs publics : «Il faut que les choses bougent, nous voulons du concret.»