4000 militants au moins, près de 500 journalistes, dont des équipes de télévision finlandaises... Rarement université d'été du PS aura attiré tant de monde. L'espace de conférences Encan est noir de foule, entre coups de soleil et giboulées. Débordé par les caméras et les appareils photos des journalistes, autant que par ceux des partisans, le service d'ordre en devient parfois brutal : le matériel vole, les micros décrochent, et une journaliste de TF1 a manqué s'évanouir dans la masse compacte.
S'ils jugent dommage ce spectacle, les militants estiment que la présence des médias est la seule manière d'ouvrir aux électeurs de gauche les primaires des 9 et 15 octobre, qui ne leur sont pas réservées.