Les ministres français et britannique des affaires étrangères, Laurent Fabius et William Hague, ont reconnu jeudi 30 août que la création de zones tampons en Syrie pour les réfugiés syriens posait d'énormes problèmes, annonçant des aides humanitaires supplémentaires.
Pour M. Fabius, "tout est sur la table" mais il faut "regarder les réalités": pour protéger ces zones, il faudrait "des moyens militaires importants" et une résolution de l'ONU afin "d'agir sur la base de la légalité internationale". Or, a ajouté M. Hague, "il y a peu de chances que le Conseil de sécurité donne son aval" en raison de l'opposition résolue de la Russie et de la Chine. Depuis le début de la crise syrienne en mars 2011, Moscou et Pékin ont opposé par trois fois leur veto à des résolutions occidentales visant à faire pression sur le régime Assad.