Ustad Amjad Ail Khan au sarod et chant

citoyen du monde 2006-12-25

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Le sarod (ou sarode) est un instrument de musique à cordes pincées provenant du nord de l'Inde et utilisé en musique indienne classique.

Le corps du sarod, fabriqué en teck, est incurvé et la caisse de résonance hémisphérique est recouverte par une peau de chèvre ou quelquefois par une plaque de métal.

Il possède quatre cordes mélodiques et de nombreuses cordes de résonance et se joue comme la Vinâ et le Sitâr, avec des onglets de fil d'acier ou un médiator.

musique indienne :

La musique indienne est censée avoir une origine divine : selon la mythologie indienne, c'est par la musique que Brahmâ a créé l'univers.

L'origine de la musique classique indienne remonte aux temps védiques. Les hymnes védiques les plus anciens étaient chantés en utilisant uniquement trois notes. La musique indienne s’apparente à l'ancienne musique grecque, à la musique arabe, à la musique turque. Elle dérive de plusieurs systèmes appartenant originellement à des groupes ethniques et linguistiques. Mais au cours de l'invasion musulmane, entre le XIVe et le XVIIIe siècles, elle s'élabore suivant deux systèmes principaux : le système du nord (musique hindoustanique) et le système du sud (musique carnatique) .

Musique hindoustanique et musique karnatique diffèrent par leur style. La musique hindustanique a été influencée par l'Islam, venu du Nord par le Pakistan et la Perse. En revanche la musique karnatique, dans son champ d'application, est beaucoup plus lié à la danse indienne (Bharata natyam, Kuchipudi et Kathakali en particulier!

Aspects techniques [modifier]

La musique classique de l’Inde repose en grande partie sur l'improvisation à partir de râgas.

L'octave occidentale (do, ré, mi, fa, sol, la, si, do) est appelée ashtak dans la musique indienne. Mais ce terme est peu employé car les musiciens indiens parlent plutôt des sept notes non répétées (do, ré, mi, fa, sol, la, si) soit saptak, (asht signifie « huit » et sapt signifie « sept »). Les sept notes ou svara de la saptak sont les suivantes : sa, ri, ga, ma, pa, dha et ni. Elles correspondent à peu près aux sept degrés de l'échelle occidentale. Leur noms viennent des mots Shadjam (sa), Rishabam (ri ou re), Gandharam (ga), Madhyamam (ma), Panchamam (pa), Dhaivatham (dha) et Nishadam (ni).

La musique de l’Inde est modale. L'expression de chaque note est déterminée par sa relation avec une tonique fixe qui est constamment répétée ou maintenue en pédale. Le mode de l’Inde n’est pas simplement une gamme. Il existe plusieurs modes, classés, selon les systèmes, soit en modes principaux et modes dérivés, soit en trois échelles de base (gràma) dans lesquelles les permutations de la tonique dans une gamme de 7 notes (où deux notes s'ajoutent accessoirement) permettent de former 21 modes principaux (mùrchhanà) ou, selon le système encore aujourd'hui employé dans le sud de l’Inde, en 72 échelles de 7 notes (melakarta) dans un système chromatique où chaque note, exceptée la tonique, a deux positions, pouvant être naturelles et selon les cas dièse ou bémol. L'octave est divisée en 22 intervalles (sruti) permettant l'accord exact des notes. Les intervalles sont classés en catégories (jàti) selon leur types d’expression.

La rythmique de la musique indienne est très évoluée et sans doute la plus savante du monde. Les rythmes (tàla) sont toujours doubles et à l'intérieur de chaque temps des subdivisions, des contretemps, des battements placés légèrement avant ou après le temps permettent des arabesques rythmique d'une extrême subtilité.

Styles [modifier]

* Le dhrupad est la forme musicale indienne classique la plus ancienne, la plus stricte et la plus sévère. Il est la base de la plupart des styles.
* Le khyal ou khayal, dérivé du dhrupad et un peu plus léger et plus libre, est un genre musical classique du nord de l'Inde.
* Le dhamâr est une forme de dhrupad plus rythmée, en 14 temps, concernant principalement Krishna.
* Le tarânâ ou tellanâ, apparenté au dhrupad, est un style de chant privilégiant les bols, syllabes de percussions.
* Le tappâ est encore un dérivé du dhrupad introduisant quelques libertés ornementales, broderies et trilles.
* Le thumri est un style de chant léger, surtout chanté par des femmes. Il s'agit toujours d'un poème d'amour.
* Les ghazal, chants d'amour persans influencés par la musique indienne, sont devenus des formes de thumrî.
* Le qawwalî est une forme de chant dévotionnel islamique du Pakistan, étendue au nord de l'Inde.

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