L'invité politique
Ce matin, à 8h15 sur Public Sénat et Radio Classique,
Claude Guéant, Ancien Ministre de l’Intérieur
Invité de de Michaël Szames et Guillaume Durand
Extraits
A propos du Ministère de l’Intérieur :
« Quand on a travaillé plus de quarante ans au Ministère de l’Intérieur, on connaît beaucoup de monde, mais je m’abstiens de tout contact avec eux. (…) [A propos de l’affaire Merah], malheureusement nous n’avons pas réussi à empêcher ces dramatiques assassinats, mais les policiers (…) ont fait tout ce qu’ils pouvaient. (…) J’ai bien noté lors de l’intervention de Manuel Valls à la télévision (…) qu’il ne pouvait s’empêcher de dire que l’affaire Merah avait été un échec alors que depuis il y avait eu des arrestations qui étaient à mettre à son actif. (…) Sous mon Ministère il y a eu aussi beaucoup d’arrestations. (…) Manuel Valls a un discours d’ordre, un discours républicain qui me va parfaitement. La différence, ce sont les résultats. (…) L’année dernière, lorsque j’étais ministre, il y a eu 63000 faits de délinquance en moins, et lorsqu’il est devenu Ministre, il y a eu 43000 faits de plus. (…) Il essaye de changer tous les indicateurs. (…) Les résultats ne sont pas bons. (…) Un Ministre doit donner des résultats. (…) Le travail d’un Ministre de l’Intérieur, c’est de faire baisser la délinquance. (…) Manuel Valls a un discours mais pas de résultats. »
A propos de François Hollande :
« Ce dont les Français ont besoin, c’est de résolutions, ils ont besoin d’un cap. (…) 55% des Français considèrent que François Hollande n’a pas de cap, et pire, 35% considèrent qu’il en a un mais qu’il le cache. C’est quelque chose d’épouvantable. (…) Les Français sont en véritable impatience de savoir où le gouvernement les mène. (…) Le pays a besoin de savoir quelle est la politique du gouvernement. »
A propos de l’interview de Nicolas Sarkozy parue dans Valeurs Actuelles :
« Ce n’était ni une déclaration, ni une interview. (…) L’état d’esprit de Nicolas Sarkozy, c’est toujours [celui] du soir de l’élection, c’est-à-dire qu’il a décidé de se retirer de la vie politique. (…) La France est sur une pente de déclin. (…) Si les Français expriment en direction de Nicolas Sarkozy le souhait qu’il revienne, je suis sûr qu’il considèrera cet appel. »
A propos de la Une du Financial Times qui prête à Nicolas Sarkozy l’envie de s’associer à un fonds qatari :
« Si c’était la réalité, un fonds, cela permet de faire des choses utiles. »