Je pense qu’il a un peu paniqué, et que quand on réagit à chaud, on ne fait pas du bon travail quelque soit la sensibilité politique. J’ajoute que parler de moralisation, ça dépend qui emploie ce mot. Moi j’ai été choqué par les propos du premier secrétaire du parti socialiste sur la « moralisation ». Cela me choque parce que je considère que les deux plus grands scandales politiques ces dernières années, que ce soit l’affaire DSK ou l’affaire Cahuzac, ce sont des socialistes, et qu’avant de donner des leçons aux autres il est bon d’épurer chez soi-même, et qu’en plus je ne suis pas convaincu – je sais que c’est un homme sympathique, qui a certainement des qualités – mais je ne suis pas convaincu que ce soit le mieux placé en France pour parler de moralisation. Je ne suis pas persuadé que ce soit forcément un exemple par rapport à la carrière qui est la sienne, c’est un apparatchik.