Ils seraient 400 maires à opposer leur "liberté de conscience" à la célébration de mariages entre couples de même sexe. Pourtant, la loi qui doit définitivement être adoptée mardi les oblige à célébrer ces unions. Si ces élus risquent jusqu'à 3 ans de prison, 45.000 euros d'amende et leur destitution par le préfet, ils sont prêts à en assumer les risques au nom de leurs convictions. Face à cette résistance, des pistes ont déjà été envisagées pour parer le blocage: permettre aux couples de même sexe de se marier dans une autre commune, ou encore donner la possibilité à un procureur de réquisitionner un autre maire pour célébrer l'union.