A un mois du début de l’examen du projet de loi sur la métropolisation, le dossier « marseillais » était lundi sur le bureau de la commission des lois de la haute assemblée où son président, Jean Pierre sueur avait invité les présidents des intercommunalités concernées ainsi que les sénateurs des Bouches du Rhône et Georges Cristiani, représentant l’Union des Maires des Bouches du Rhône. Présent aussi, Patrick Mennucci dont l’invitation a étonné quelques participants : « Difficile d’expliquer sa présence dans la mesure où il n’est ni président d’intercommunalité ni sénateur remarquait Magali Giovannangelli, qui regrettait que les propos tenus par le député des bouches du Rhône aient entrainé un « débat un peu houleux qui a parasité la postures des président d’intercom invités ».
Mardi la présidente de l’agglomération Pays d’Aubagne et de l’Etoile a rendu compte de cette audition par la commission des lois aux membres du bureau de son agglo. Elle a ensuite tenu une conférence de presse dans laquelle elle estimait que cette rencontre avait été intéressante. « la commission des lois nous a beaucoup écouté. Cela nous a permis de montrer la force de notre rassemblement et de notre résistance, la volonté commune d’avance sur un dossier qui est vide aujourd’hui, alors que nous sommes nous dans une posture constructive de coopération et de projets en cours ».
En préambule de cette conférence de presse, Magali Giovannangelli rappelait quelques uns des propos déjà tenu par Jean Pierre Sueur lors d’une précédente rencontre : « ce projet de loi doit être profondément modifié avait déclaré le président de la commission sénatoriale des lois, le gouvernement ne peut pas faire le bien des gens malgré eux… »
Alors que le débat sur ce projet de loi est prévu pour débuter le 27 mai prochain, la question peut légitimement se poser de savoir si le gouvernement parviendra à trouver une majorité pour le faire adopter dans les oppositions traversent tous les rangs de l’Assemblée.
Les élus opposés au projet de métropolisation marseillaise ont pour leur part décidé de multiplier les initiatives pour se faire entendre. Ainsi, le 14 mai prochain, ils ont décidé d’aller manifester son opposition devant Matignon.
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