Subaru, XV, 2.0 i Lineartronic ClubQuel est donc ce drôle d’engin ? Il s’agit de la Subaru XV, prémices de la future Impreza déguisée en baroudeur avec une garde au sol surélevée et des protections de carrosseries autour de la voiture. Cet engin de 4.45 m de long, comme presque toutes les Subaru, a droit à 4 roues motrices. Il est disponible en diesel ou en essence avec au choix un 1.6 l ou comme ici un 2 litres de 150 ch.A l’intérieur, notre version haut de gamme Club reçoit une sellerie cuir et un réglage électrique mais seulement pour le siège conducteur. Le dessin de la planche de bord est simple et l’ergonomie bonne à part pour l’écran tactile qui regroupe le GPS, le Bluetooth et l’autoradio : les commandes y sont trop petites. Un autre écran peut afficher les pertes d’adhérences éventuelles : archi gadget !Sur la route, le XV réserve une bonne surprise en termes de compromis confort/tenue de route : la voiture est à la fois prévenante, même lors des grosses déformations, et assez agile malgré quelques mouvements de caisse. Des bonnes prestations gâchées par la boîte à variation continue qui fait hurler le moteur à chaque appui sur l’accélérateur. Les performances sont quant à elles quelconques.A l’arrière, la XV accueille plutôt bien ses occupants avec une habitabilité tout à fait correcte, en tous cas pour l’espace aux jambes. Pour la garde au toit, c’est plus limité notamment à cause du toit ouvrant qui prend quelques centimètres en hauteur. La place centrale est peu confortable, à la fois pour l’assise et le dossier trop durs, et pour le tunnel de transmission proéminent, 4x4 oblige.Le coffre s’ouvre via un hayon sur un compartiment un peu haut perché, la garde au sol de l’engin étant élevée pour lui donner des aptitudes hors piste. Le volume de chargement est assez moyen, la faute à une faible hauteur sous tablette. La banquette arrière se rabat en 2/3-1/3 mais ne dégage pas de plancher parfaitement plat, malgré la position horizontale des dossiers rabattus.L’un des points forts de ce XV vient de son excellent compromis confort/tenue de route. L’équipement est assez généreux, de même que l’espace dévolu aux passagers. Mais il y a un gros point noir : cette boîte à variation continue vient gâcher à elle seule une grande partie du plaisir de conduite. Préférez donc la boîte mécanique, qui vous fera au passage économiser 1500 € à l’achat.