François Hollande a estimé mercredi que la France avait "apporté des éléments de preuve" sur l'utilisation de gaz sarin en Syrie "qui obligent la communauté internationale à agir". "Nous ne pouvons agir que dans le cadre de la légalité internationale", a martélé le chef de l'Etat après après avoir reçu à l'Unesco le prix Félix Houphouët-Boigny pour avoir décidé de l'intervention au Mali. Londres a aussi affirmé détenir des "preuves physiologiques" quand Washington demandait plus d'éléments.