L'A350, le dernier né d'Airbus, doit décoller ce matin de l'aéroport de Toulouse-Blagnac pour son premier vol d'essai. Il s'agit d'une étape cruciale d'un programme visant à rattraper l'Américain Boeing sur le marché lucratif des avions long-courriers.
Si le temps le permet, le biréacteur construit à plus de 50% en matériaux composites, plus légers que le métal, comme le 787 Dreamliner de Boeing, volera quatre heures au dessus du sud-ouest de la France et de l'Atlantique avant de revenir à Toulouse.
L'enjeu est majeur face aux Boeing 777 et 787, actuellement majoritaires sur le créneau long-courrier face à l'A330, même si ce dernier fait encore bonne figure vingt ans après sa mise en service et ne sera remplacé par l'A350 que progressivement.
Ce premier vol intervient trois jours avant l'ouverture lundi du salon aéronautique du Bourget, haut lieu de l'affrontement entre les deux rivaux. Tom Enders, le patron d'EADS, maison mère de l'avionneur, a estimé hier qu'Airbus devrait décroch