Le Caire était en liesse après l'ultimatum de l'armée donnant 48 heures à Mohamed Morsi pour satisfaire les "demandes du peuple", faute de quoi elle imposerait une feuille de route, marquant une escalade dans la crise politique. Cette annonce de l'armée met clairement le président égyptien au pied du mur. En effet, l'armée se positionne du côté des manifestants.
Le président apparaît est isolé. Pourtant la présidence égyptienne a rejeté l'ultimatum lancé par les militaires qui avait pris les rênes de l'exécutif pour un intérim controversé entre la chute de Hosni Moubarak en février 2011 et l'élection de Mohamed Morsi en juin 2012.
Le point sur la situation avec nos envoyés spéciaux Florence Lozach et Joao Alencar.