Dans son discours en séance hier, Manuel Valls a dramatisé l'enjeu du scrutin en faisant "un moment de vérité" qui "conditionne à la fois la légitimité du gouvernement, sa capacité à gouverner et, surtout, la crédibilité de la France". Mais ses annonces n'ont pas suffi pour faire rentrer dans le rang ceux qui voulaient réduire le volume d'économies à 35 milliards, proches de Martine Aubry ou membres de l'aile gauche du PS notamment. Par son pedigree politique (droite du PS) et son caractère, le Premier ministre clive en effet au sein de son propre parti.