Le Premier ministre, Manuel Valls, a déclaré que "tout devra être fait pour empêcher" des victoires du Front national aux élections régionales, quitte à retirer des listes PS dans l'entre-deux tours. La déclaration a bien entendu fait réagir au FN, mais même au sein de son propre parti, les soutiens ne se sont pas bousculés. "Laissons le débat de second tour quand nous aurons les résultats du premier tour", a estimé Christophe Borgel, député PS de Haute-Garonne.