Manuel Valls sort les crocs. Accusé d’en faire trop sur l’attentat déjoué à Villejuif, le gouvernement rétorque. Le Premier ministre a déploré ce mercredi les attaques terroristes auxquelles le pays a été confronté depuis janvier. Charlie Hebdo, Montrouge, Porte de Vincennes, Aurélie Châtelain et les «cinq attentats déjoués depuis janvier», «notre pays n’a jamais eu à affronter un tel défi numérique en matière de terrorisme», a assuré le Premier ministre, qui n’hésite pas à répondre aux accusations lancées contre la communication du gouvernement.
L’ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, s’est indigné jeudi dernier contre les prises de parole répétées des ministres et du président sur l’attentat déjoué par hasard, évoquant une «sur-dramatisation». Accusation à laquelle Manuel Valls répond une nouvelle fois en précisant que pour cet attentat, une jeune fille est morte.