Mémoire de Bamiyan, ep. 10 : “ma plus grande blessure c’est la destruction des bouddhas”

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Ordonné par les talibans afghans, le dynamitage des bouddhas de Bamiyan, en 2001, a marqué les esprits. Seize ans plus tard, le webdoc Mémoires de Bamiyan, réalisé en partenariat avec Courrier international, donne la parole à des artistes, cinéastes et archéologues qui ont pu se rendre sur place.

Ce dixième entretien vous fait rencontrer le peintre franco-afghan, Hafiz Pakzad qui a grandi à quelques dizaines de kilomètres des bouddhas. L’artiste, traumatisé par la désintégration violente des statues, tient à rappeler qu’à Bamiyan, il y a 1500 ans les peintres ont “marqué l’histoire de l’art” en utilisant la peinture à l’huile pour la première fois, “alors qu’en Europe, les Hollandais ont inventé cette technique il y a seulement 500 ans”.

Au cours de sa vie, Hafiz Pakzad a perdu ses parents et son frère, un deuil qui lui a laissé des traces physiques, mais pour lui “le plus grand choc psychique”, sa plus grande blessure “c’est la destruction des bouddhas”.

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