Nos fruits et nos légumes leur doivent tout pourtant nous les contaminons.
Nous parlons ici des abeilles.
Selon une étude de l’Université de Neuchatel, 75% du miel mondial contient des pesticides toxiques, appelés néonicotinoïdes.
Les concentrations ne seraient pas dangereuses pour l’homme, mais pourrait participer au déclin de l’insecte, observé depuis une décénie.
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“On sait par exemple que les néonicotinoïdes attaquent le cerveau de l’insecte et influencent ses capacités d’apprentissage et de navigation, qui sont très importantes chez l’abeille. Les abeilles doivent pouvoir pouvoir retrouver leur chemin entre les fleurs et leur ruche et si elles se perdent, elles sont forcément mortes.
On sait aussi que ces produits à faible dose âbiment son système immunitaire, donc l’abeille peut attrapper des maladies”.
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Près de la moitié des échantillons de miel analysés par les scientifiques suisses,
contenaient au moins deux néonicotinoïdes.
Un sur dix en contenaient quatre ou cinq.
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“La majorité de ces presticides ne sont pas absorbés par les plantes, ils vont dans la terre : 95 % des produits se retrouvent dans la terre et s’infiltrent dans les ruisseaux et les fossés et peuvent être aspirés par les racines d’autres plantes, comme des fleurs sauvages”.
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Les taux les plus élevés ont été observés dans les miels d’Amérique du Nord, d’Asie et d’Europe, où les néonicotinoïdes sont en partie interdits.