Contrairement à d'autres animaux marins, les méduses ne sont pas menacées par l'humanité et le changement climatique, au contraire. Le réchauffement de certains océans étend leur territoire, et la pêche intensive, même si elle en capture beaucoup dans ses filets, élimine nombre de ses prédateurs. Globalement, leurs populations s'accroissent.
Aujourd'hui, un projet de recherche soutenu par l'European Science Foundation envisage les façons dont les méduses (un nom générique qui regroupe plusieurs espèces aquatiques à l'aspect gélatineux) pourraient jouer un rôle dans la dépollution.
Le projet européen GoJelly s'appuient sur des études montrant que les sécrétions de méduses peuvent capturer les microplastiques, qui polluent les océans de la planète et que l'on retrouve jusque dans l'eau du robinet. Les chercheurs espèrent donc fabriquer des filtres à microplastiques à partir de méduses. "Ces biofiltres pourraient alors être utilisés dans les stations d'épurations ou dans les usines où l'on fabrique du microplastique," expliquent les chercheurs.