Alors que certaines universités parisiennes ont voté le blocage, Frédérique Vidal explique: «Je ne pense pas que l’on puisse dire que les facs ont rejoint les Gilets jaunes. Je ne suis pas inquiète, traditionnellement les universités sont des lieux de débats».
Invité sur notre plateau récemment, Luc Ferry, ancien ministre de l’Education, mettait en garde contre la grogne des lycéens. Frédérique Vidal réagit: «Ce qui est très dangereux, c’est le niveau de violence avec lequel les lycéens sont en train de sortir. Mais le nombre de lycées touchés n’est pas énorme»., relativise-t-elle.
Au sujet de l’une des revendications des étudiants, à savoir la suppression pure et simple de Parcoursup, la ministre se montre catégorique: «Il n’est pas question de supprimer Parcoursup».Â
Concernant la crise des Gilets jaunes, Frédérique Vidal affirme : «Tout le gouvernement est à l’écoute de ce qui est en train de se passer et, au-delà , il est important que tout le monde prenne ses responsabilités. On est parti d’un mouvement qui venait de la base, du terrain, avec des gens qui exprimaient de réelles surprises pour en arriver à des appels à envahir l’Elysée (…) Le moment est grave, c’est la démocratie représentative qui est en danger».Â
Moratoire, puis annulation… La communication autour de la taxe carbone était, ces derniers jours, plutôt confuse. « Une polémique qui n’a pas lieu d’être, balaye Frédérique Vidal (…) Mais il faut bien comprendre que la transition écologique, ce n’est pas un choix (…) La défiance entre les politiques est telle que de dire que la taxe ne figure pas dans le projet de loi de finances initial, ce n’était pas assez».Â
Â