Les gilets jaunes sont un mouvement atypique : les syndicats n’en veulent pas trop, les partis politiques ont essayé de monter dans le train sans succès et les jeunes, dans les lycées, dans les facs, n’ont pas réellement rejoint le mouvement non plus. «Ce qui est important, c’est que les jeunes participent aussi au grand débat national car les questions posées se sont des questions qui intéressent leur avenir (…) On a vu que le mouvement a beaucoup changé au cours des semaines depuis la mi-novembre (…)».
Pourtant, le mouvement ne semble pas porter de questions prioritaires concernant la jeunesse. Frédérique Vidal explique: «C’est probablement parce que toutes les personnes qu’on a pu entendre s’exprimaient sur leurs difficultés du quotidien, une forme de désespoir de gens qui ont un travail mais malgré ça ne s’en sortent pas. Les jeunes sont dans une démarche où ils font des études pour construire leur avenir et ne sont pas préoccupés par les mêmes choses».
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