Karine Lacombe et Philippe Klein : "Il faut qu'on passe à une échelle supérieure de confinement"

France Inter 2020-03-24

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Karine Lacombe, la cheffe de service des maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Antoine est l'invitée du grand entretien avec Philippe Klein, médecin français basé à Wuhan.

Retrouvez l'interview de 8h20 sur https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite

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Pr. Karine Lacombe :

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Pr. Karine Lacombe : "Le confinement est une histoire de sémantique. Plus on limite les déplacements, plus on va vers un confinement qui ne n'en porte pas le nom. Si on veut casser la dynamique, il faut des mesures de coercition plus importantes."

Karine Lacombe :

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Karine Lacombe : "Le confinement, c'est une mesure de santé publique, ce n'est pas une mesure individuelle."

Karine Lacombe :

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Karine Lacombe : "C'est un confinement moins strict que ce que l'on aurait pu penser, un bon compromis entre les contraintes sanitaires et les contraintes sociales et économiques, qui permet de garder une vie sociale relativement correcte."

Karine Lacombe, infectiologue :

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Karine Lacombe, infectiologue : "Le confinement, c'est une histoire de sémantique"

Karine Lacombe :

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Karine Lacombe : "Il faut finir sur une note d'espoir : c'est le dernier confinement, on a les vaccins, on va mieux tester."

Étienne Klein :

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Étienne Klein : "Le chat de Schrödinger aide à montrer à l'échelle macroscopique ce qu'il se passe à l'échelle microscopique. Dans cette histoire on a un chat quantiquement décrit comme un chat vivant + un char mort."

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Pr Karine Lacombe : "L'histoire d'un virus qui serait moins transmissible ou moins grave est une histoire totalement construite, on n'en sait rien pour l'instant."

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Pr Karine Lacombe : "Les isolements dans les hôtels, ça a été un flop ; probablement que beaucoup de personnes ont préféré être isolées chez elles"

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Pr Karine Lacombe : "Le gros de l'épidémie est derrière nous, mais on sait tous que l'épidémie a une queue, qui peut traîner pendant des semaines voire des mois"

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Pr Karine Lacombe : "Il y a une deuxième vague, qui a commencé fin juillet, mais qui n'a aucun rapport avec ce que l'on a vu en mars-avril"

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Pr Karine Lacombe sur l'application StopCovid : "Peut-être qu'elle est arrivée un peu tard [...] Ce qui est important, c'est qu'elle soit là, pour le futur : c'est l'automne qui nous préoccupe"