Mercredi, les recherches ont changé de visage à Cagnac-les-Mines. Pour la première fois, les gendarmes ont fait appel aux volontaires qui souhaitaient les épauler pour mener une « battue citoyenne », dans le cadre des recherches menées pour retrouver Delphine Jubillar, une infirmière de 33 ans portée disparue depuis le 16 décembre. Après les premières recherches où le savoir-faire des militaires était indispensable pour bien préserver les traces ou les indices éventuellement trouvés, les investigations ont pu être ouvertes à d’autres personnes, notamment aux associations locales qui avaient demandé à y participer, selon le lieutenant-colonel Blondet. Lundi, le procureur d’Albi avait indiqué « qu’aucune hypothèse » n’était « privilégiée » pour expliquer cette disparition soudaine dans cette ancienne cité minière de près de 3 000 habitants, près de Carmaux. L’infirmière « serait partie seule à pied dans la nuit de mardi » 15 décembre et « c’est au petit matin que le mari se serait aperçu que sa femme n’était plus au domicile et a signalé la disparition », avait précisé le magistrat. Les investigations se poursuivent dans le cadre d’une enquête pour « disparition inquiétante ». Plusieurs pistes sont explorées, de la disparition volontaire à la disparition accidentelle en passant par l’hypothèse criminelle. Une information judiciaire pourrait être ouverte dans les prochains jours.