Dans la matinée du mercredi 31 janvier, une panne électrique et informatique a contraint la Dirmed à fermer la rocade L2 à la circulation. On vous explique comment ce problème technique a bloqué l'axe autoroutier.
"Marseille quand la L2 est fermée, c'est le oaï", a écrit Mati sur Twitter, mercredi matin, deux heures après la fermeture de la rocade. Aussi appelée autoroute A507, la L2 a été coupée dans les deux sens de circulation ce 31 janvier, en raison d'une panne informatique. "Il s'agit d'un problème technique sur l'infrastructure", résumait d'abord la Direction interdépartementale des routes Méditerranée (Dirmed), qui a dû "procéder à une fermeture d'urgence". "Les équipes sont d'arrache-pied dessus", confiait alors le service communication de celle-ci, assurant ne pas avoir "plus d'informations". Dont acte.
Vérification faite, c'est la panne d'un onduleur qui a contraint la Dirmed à fermer la L2 à la circulation. L'appareil a pour but de lisser, en quelque sorte, le courant électrique afin de limiter les risques de surtensions. Sans lui, les équipements électriques ne peuvent fonctionner, ni les ventilateurs des tunnels par exemple. "On a perdu toute la visibilité sur les ouvrages", affirme en ce sens un responsable d'exploitation, qui a lui-même lancé la fermeture des barrières pour empêcher les automobilistes de s'insérer.
Les équipes de la Dirmed à pied d'oeuvre
La rocade devait donc être fermée pour des raisons de sécurité, car son système de détection automatique des incidents ne pouvait plus fonctionner. "On a des caméras qui filment tout, qui peuvent détecter une fumée par exemple. Si on ne peut pas superviser l'infrastructure, on est obligés de fermer. On ne peut pas laisser circuler les gens, car il n'y a pas de visuel. Si quelqu'un brûle, on ne peut rien faire." La coupure de la L2 a également entraîné la fermeture du tunnel Saint-Loup, dans le sens Claudel-Florian.Peu avant midi, la panne était toujours en cours. Alors même que la communication de la Dirmed prévoyait que la panne dure "un petit moment", notre interlocuteur se montrait plutôt optimiste quant à la réouverture de l'axe routier. "Ça va aller vite, on commence à récupérer les équipements, on n'a plus grand chose en panne, annonçait notre source avant de raccrocher. On m'appelle de tous les côtés." Contactés, plusieurs autres responsables de la Dirmed assuraient travailler pour résoudre le problème.