« Qu’est-ce que vivre veut dire, quand vivre n’est plus que souffrir, sans espoir de guérir ? » interpelle Olivier Falorni, le rapporteur général de la commission spéciale sur la fin de vie, dans l’hémicycle, lundi 27 mai. C’est à cette date que débute l’examen du projet de loi sur l’accompagnement des malades et de la fin de vie à l’Assemblée nationale.
Ce texte de vingt et un articles ouvre pour la première fois en France la possibilité d’un accès à une mort médicalement assistée pour les malades incurables et vise, dans le même temps, à améliorer l’offre de soins palliatifs à travers une « stratégie décennale ».