Lyon-OM (1-0) : une nouvelle défaite qui marque très mal pour les Olympiens

La Provence 2025-09-01

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L’OM en est donc là… Après plus d’un an à suivre les cours de professeur De Zerbi. Après trois mois d’un ambitieux mercato (paraît-il) concocté par les chefs Longoria et Benatia. Un été durant lequel, il fallait bâtir une équipe capable d’honorer l’histoire du club en C1 (enfin) et de squatter le podium en L1. A minima, meilleure que la précédente. Mais une fois que les beaux discours sont balayés par le terrain, la réalité, crue, éclate aux visages des supporters marseillais.
Cet OM, dopé au deuxième budget de l’élite (eh oui… ça ne se voit pas), a souffert le martyre, empêtré dans ses propres nœuds (son style de jeu), tourné au ridicule par Lyon. Mais pas n’importe quel OL, celui surendetté qui a failli disparaître cet été, celui qui a dû vendre son attaquant vedette (Georges Mikautadze) à la veille du choc pour assurer sa survie, celui dont on ne connaît plus le nom des vedettes (on exagère à peine)…
Et pourtant, alors que tout avait été écrit pour que Leonardo Balerdi et sa bande se frisent les moustaches au Groupama Stadium, c’est bien Jean-Michel Aulas, extatique en loges, aux côtés de sa successeure Michelle Kang, qui a dansé sur le ventre des Olympiens. En ramenant un maigre point de Lyon, la note aurait déjà été salée. Alors un nouveau revers concédé sur le gong (1-0, 88), le second en seulement trois journées de championnat, enfonce définitivement l’OM dans cette mauvaise crise qu’il a piqué seul, comme un grand, en ce mois d’août décidément cataclysmique.
Quelles semblent lointaines les douces promesses du 14 août, à la veille de la grande rentrée au Roazhon Park, avant que tout ne parte en vrille. À mi-chemin, l’on se disait que le mercato avançait plutôt bien, que la stabilité (naïfs que nous sommes) allait payer dans une Ligue 1 dépouillée de ses droits TV. Au 31, veille de rentrée scolaire perturbée, l’OM compte trois pauvres points, décrochés avec la complicité d’un promu qui n’avait que 60 minutes de carburant pour se rendre au Vélodrome (Paris FC, 5-2). Au 31, l’OM a perdu son meilleur joueur, le seul dans la fleur de l’âge et de classe internationale, Adrien Rabiot, au bout d’une incompréhensible farce mise en scène par des dirigeants (entraîneur compris) qui n’ont toujours pas trouvé son remplaçant. N’insultons pas l’avenir, ils ont jusqu’à 20h pour nous surprendre.
Davantage que son onze de départ (plus faible, sans ses absents, que celui de mai dernier) et ses réajustements en cours de match, le bât blesse toujours au niveau de l’expression collective. Inutile d’agiter l’excuse de l’infériorité numérique… Voici quinze jours, le Stade rennais a prouvé qu’il était possible d’être dangereux et ambitieux avec seulement neuf joueurs de champ, sous le nez de l’OM.

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