La FIDH et ses organisations membres rappellent qu’entre 1992 et 1993, ce genre de discours tenus en toute impunité par Monsieur Gabriel Kyungu Wa Kumwanza, alors président provincial du parti politique UFERI, avait entrainé des attaques massives dirigées contre les ressortissants de provinces du Kasai et leurs biens. Plusieurs dizaines de femmes, enfants et personnes âgées avaient perdu la vie soit au Katanga, soit dans des trains et véhicules qui les ramenaient dans leurs localités d’origine. Ces graves violations des droits de l’Homme font partie de celles répertoriées par le rapport Mapping des Nations Unies publié
La FIDH et ses organisations membres condamnent ces appels au séparatisme, à la violence et à la xénophobie lancés par Monsieur Gabriel Kyungu Wa Kumwanza dans la province du Katanga.
La FIDH et ses organisations membres restent saisies sur cette situation et préviennent sur l’éventualité d’en informer le Conseil de Sécurité et la Cour Pénale Internationale.