L’étau se resserre sur Gabriel Kyungu wa Kumwanza (photo), président de l’Assemblée provinciale du Katanga, après qu’il ait tenu au mois de mai dernier des propos d’une violence inouïe contre les non originaires du Katanga pendant sa campagne de sensibilisation pour l’enrôlement en vue des élections générales qui débutent en novembre prochain. L’ancien gouverneur a promis « des plaies et des bosses », mieux « la mort » aux non ressortissants habitant le Katanga si Joseph Kabila ne remporte pas l’élection présidentielle. Après une réprobation ferme des partis d’opposition du Katanga, c’est le tour des organisations de défense des droits humains de monter au créneau. Lors de la réunion de son Bureau international tenue à Paris du 24 au 26 juin dernier, la Fédération internationale des droits de l’Homme (Fidh) et ses organisations membres,