Renault, Grand Scénic, 1.5 dCi 110 EDC, Dynamique, 7 places Le Renault Scénic, c’est le roi des monospaces en Europe. Il en est à sa troisième génération, apparue en 2009, et a droit aujourd’hui à un restylage. Pour la cosmétique, les plus gros changements ont lieu à l’avant avec des feux redessinés et un nouveau bouclier comprenant des feux diurnes à led. A l’arrière, rien de nouveau. Notez quand même les barres de toit désormais en série. A l’intérieur, les changements sont légers : notre modèle d’essai a ainsi droit à une nouvelle sellerie, mais les sièges en lui-même restent les mêmes. Autre nouveautés : un autoradio avec bornier usb intégré, le contacteur désormais cerclé de chrome et un nouveau choix de compteurs sur l’écran d’affichage. La qualité de présentation est toujours d’un bon niveau. Renault annonce ne rien avoir changé en ce qui concerne les trains roulants sur ce nouveau Scénic. Il reste donc plutôt dynamique pour la catégorie, mais relativement ferme. Notre modèle, un 1.5 l dCi 110 avec boîte EDC à double embrayage, est très doux à conduire, relativement silencieux, mais se montre un peu juste, surtout lors des relances sur autoroute. A l’arrière, le roi Scénic garde ses atouts avec 3 sièges individuels de largeur identique, coulissants, rabattables et même amovibles individuellement. L’habitabilité est dans la moyenne pour la longueur aux jambes et la largeur. Mais on ne peut pratiquement pas s’installer avec le siège avancé à fond. Bien vu : les trappes de rangement aux pieds des passagers exploitent bien l’espace. Le Grand Scénic est proposé en 5 ou 7 places, pour une différence de 700 €. Les sièges de la troisième rangée se manipulent très facilement et s’avèrent assez confortables, mais l’espace reste limité. Le coffre va jusqu’à 706 dm3 avec la troisième rangée rabattue et la deuxième avancée à fond. En configuration 7 places, le coffre atteint 231 dm3, le meilleur score de la catégorie. Le restylage du Scénic ne change pas beaucoup la donne : petite retouche esthétique à l’avant, intérieur quasiment inchangé, sensations de conduite identiques. Mais les consommations sont à la baisse grâce à quelques « peaufinages » : notre modèle se contente de 6.9 l en moyenne, soit 0.2 l de moins qu’auparavant. Une bonne nouvelle toujours bonne à prendre !