Essai Renault Twingo RS Gordini En 2010, Renault a décidé de faire revivre les couleurs de Gordini, un préprateur bien connu des années 60, au travers de deux modèles sportifs : la Clio et la Twingo. Notre Twingo Gordini est basée sur une Twingo RS, mais se reconnaît tout de suite grâce aux deux bandes blanches légendaires. Deux couleurs sont proposées : un noir laqué ou comme ici le Bleu Malte.A l'intérieur, la personnalisation Gordini est assez riche puisqu'elle comprend une sellerie cuir noire et bleue siglée, des médaillons bleus sur les panneaux de portes, un volant spécifique de même que le compte-tours, la casquette de planche de bord, le levier de vitesses, la plaque numérotée, la console centrale en noir brillant et même des surtapis badgés Gordini. Techniquement, la Gordini est en tous points similaire à la Twingo RS. On retrouve donc le petit 1,6 l de 133 ch qui aime monter dans les tours, et surtout le même châssis à la fois efficace, facile, et juste ce qu'il faut de joueur. Le confort est forcément un peu négligé, à la fois pas les suspensions et par le niveau sonore, particulièrement pénible sur autoroute.A l'arrière, on retrouve ce qui a fait le succès de la première génération de Twingo : de la place ! Une place surprenante vu le gabarit de la voiture. Sauf qu'ici il n'y a plus de banquette mais deux sièges individuels, car la Twingo est une 4 places. Ces sièges peuvent coulisser en longueur individuellement. Reculés à fonds, ils permettent à un adulte d'être très bien installé.Comme pour les places arrière, le coffre fait partie des points forts de la voiture, enfin, pour la catégorie. Avec 230 dm3 en configuration normale, le volume peut s'agrandir si vous faites coulisser les sièges grâce à ces manettes accessibles depuis le coffre. Les sièges arrière peuvent en plus se rabattre en portefeuille contre ceux de l'avant, et porter le volume à plus de 900 dm3.Cette Twingo Gordini garde tous les atouts de la RS et y ajoute une personnalisation que certains trouveront outrancière, d'autre sympathique. Cette petite sportive est en tous cas agréable à conduire, voire amusante, sauf sur autoroute à cause du niveau sonore. Dommage que Renault n'ait pas fait évoluer techniquement la voiture. Gordini, ce n'était pas que des bandes blanches !