1ère Hist thème 3 chap 6 étude 1 La semaine sanglante 2020

Vincent Gréciet 2021-02-23

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Le 19 juillet 1870, la France déclare la guerre à la Prusse, le 2 septembre Napoléon III est fait prisonnier par les Allemands, le 4 septembre 1870, la foule exige la proclamation de la république. Le gouvernement de Défense Nationale est formé avec les députés de Paris. Le député républicain Gambetta proclame la levée en masse, 200 000 hommes prennent les armes et s’engagent dans la Garde Nationale. Le 19 septembre, les Allemands assiègent Paris qui résiste pendant 5 mois malgré le froid, la faim et l’échec des armées organisées en province. En province, les élections organisées pour traiter avec l’Allemagne donnent la majorité aux monarchistes, à Bordeaux, capitale provisoire, le président du conseil Adolphe Thiers est décidé à faire la paix et signe un armistice en février 1871.
Le prix à payer est lourd, l’Alsace et la Lorraine, une indemnité à payer. Paris qui n’est plus la capitale est humilié par un défilé des Prussiens début mars alors que le gouvernement s’installe à Versailles. Thiers est l’homme fort de la république, il a été élu député dans 25 circonscriptions. Le 18 mars 1871, quand Thiers ordonne à l’armée de reprendre les 300 canons de Paris, la foule provoque la mutinerie des soldats qui fusillent leurs généraux.
Le 28 mars 1871, la Commune de Paris est proclamée. Ce gouvernement est composé de jacobins héritiers de Robespierre, de blanquistes (socialistes) qui veulent la dictature du peuple, de proudhoniens (socialistes), d’internationalistes (marxistes) comme Varlin qui veulent collectiviser la terre et les moyens de production. Ils promettent une révolution moderne, la fin de l’Etat, une presse libre, la liberté de réunion, l’égalité des femmes.
Mai 1871, l’armée de Versailles compte 150 000 hommes, pour la plupart des prisonniers relâchés par les Allemands. Les Versaillais combattent pour Dieu, la patrie, l’ordre, la propriété, ils ont l’appui de 80 % des Français. Le dimanche 21 mai 1871, les Versaillais entrent dans Paris, le lendemain, les communards dressent des barricades. Le combat, c’est la Liberté ou la Mort. Les communards résistent pendant des heures, les femmes se battent comme Louise Michel. Elles ne sont pas faites prisonnières, elles sont abattues comme des animaux au revolver. Paris brûle incendié par les obus et les communards. Maintenant c’est le massacre. « A la queue ! » : les communards sont fusillés, exécutés à la mitrailleuse ou au canon. Paris est vaincu, 20 000 prisonniers sont jugés par des Conseils de guerre. En une semaine, ont péri 30 000 Communards (chiffre souvent ramené à 10 000-20 000).

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