Je suis venu vous parler de ce choix et de l’espoir qu’il porte. Je suis venu vous parler de cet espoir-là. D’un espoir en dur, d’un espoir solide, pas d’un espoir qui ment.
Depuis 15, 20 et 30 ans les deux mêmes partis, l’UMP et le PS dominent le pouvoir. Depuis 15, 20 et 30 ans, c’est eux qui nous ont conduits là où nous sommes. Il n’y a pas d’espoir du côté de chez eux.
Depuis 15, 20 et 30 ans, ils ont endormi le peuple français en refusant de regarder en face la réalité de notre situation. Il n’y a pas d’espoir du côté de chez eux.
Depuis 15, 20 et 30 ans, ils nous ont conduits, un pas en avant un pas en arrière, sur le chemin du déclin toujours plus rapide, faute d’y voir clair, faute de prévoir avant de gouverner, faute de définir d’un trait sûr la route à suivre.
Il n’y a pas d’espoir chez eux.
Mais il y a un espoir si nous prenons tous ensemble, comme peuple souverain, la décision de nous redresser, la décision de regarder les yeux dans les yeux les défis qui sont devant nous, la décision de les relever.
Là est le vrai espoir.
C’est le choix de la lucidité, le choix du combat, le choix du courage. Et ceci est nouveau. C’est cet espoir, lucide, réaliste, courageux, offensif, que je propose à notre pays.
Les habitués du pouvoir en ont peur. Mais pour garantir l’avenir de ses enfants, le peuple n’en a pas peur. Le peuple, en vérité, attend qu’on lui montre ce chemin.
Je propose à la France, à notre pays, à notre peuple, le seul chemin qui lui permette de se reconstruire. De se reconstruire dans l’optimisme, dans l’envie de vivre, dans le sens du travail bien fait après des années de travail bâclé, de renoncements déguisés en fatalité, d’erreurs et de facilités.
Je connais bien, devant la situation de la France, les excuses des gouvernants successifs ! Ils nous disent, nous ne sommes pas responsables, ils nous disent la « crise » vient d’ailleurs...
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